NOUVELLES ET FRAGMENTS par Valclair

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Je cherche Aldébaran

 

C’est que je n’y pensais plus à cette histoire, mais alors plus du tout…

Ma marche était nonchalante et rêveuse, mon regard glissait léger sur les êtres et le choses, mon esprit n’était fixé à nulle pensée et puis là, soudain, assise à cette terrasse de café, cette belle jeune femme que je ne connais pas au regard rêveur comme le mien et qui porte… Je me suis arrêté net…

***

C’était une de ces belles après-midi printanières. J’avais subi toute la journée, dans une salle aveugle des bureaux de l’administration qui m’emploie une interminable réunion. Il faisait si doux en sortant. C’était renaître. J’avais défait ma cravate que j’avais fourré dans ma sacoche, ouvert le col de ma chemise et j’avais descendu le boulevard, savourant chaque pas. Arrivé au métro j’avais hésité un instant. Il était tôt encore. J’avais du temps. Pourquoi ne pas poursuivre, faire ma petite traversée de Paris sur pied plutôt que sous la terre, oui, j’ai continué, j’ai poussé mon pas au long des rues, j’ai passé la République puis suis arrivé à la Bastille tandis que le soir commençait à tomber, les terrasses des cafés s’animaient, peut-être était-il temps que je m’arrête moi aussi, j’ai parcouru deux trois terrasses du regard cherchant le lieu où me poser et c’est là que je l’ai vue, avec son tee-shirt, sur lequel en grosses lettres rouges, était écrit :

«  Je cherche Aldébaran… »

Aldébaran figurez-vous que c’est moi. C’est moi, enfin c’était moi. Pendant quelques mois il y a deux ans suivant les modes du temps je m’étais amusé à tenir un journal sur internet. J’ai toujours aimé écrire, j’ai tenu des journaux intimes irrégulièrement à différents moments de ma vie et là ça m’avait amusé de faire cette expérience de lâcher mes petites humeurs du moment, mes pensées et mes sentiments au grand vent de la toile. Mais comme d’un personnage lointain et inaccessible que nul autour de moi ne pourrait connaître et c’est pourquoi j’avais choisi de prendre un pseudonyme, j’avais choisi Aldébaran, j’aimais bien cela, ce nom d’étoile lointaine. Et j’avais écrit, beaucoup écrit pendant toute une année. J’avais parlé de mes coups de bonheur et de mes coups de cafard, de mes promenades et des livres que je lisais, des joies et des pesanteurs de ma vie relationnelle, j’avais parlé de Tania, de ce que je vivais avec elle, de ce qui perdurait et de ce qui était éteint. Mes mots avaient suscités de l’écho chez certains de ceux qui me lisaient. Des correspondances s’étaient amorcées. Il y avait même eu des personnes que j’avais rencontrées. Echanges plaisants mais devenant compliqués, cohabitation difficile de mon identité de tous les jours et de celle de la toile, fractionnement de moi même dans lequel je me perdais, l’expérience pour passionnante qu’elle fut, s’est chargée peu à peu de trop d’éléments négatifs. Je me suis arrêté. Aldébaran n’existe plus, c’est à peine si je me souviens de lui, je l’ai mis au rebut de ma mémoire, lui et tous ceux qu’il a croisé dans ce temps bref où il a vécu.

Parmi les personnes avec qui j’avais échangé, il y avait eu Milred, la mystérieuse Milred. Elle était américaine et professeure de français. Elle habitait de l’autre côté de l’Atlantique mais internet a ce privilège d’abolir les distances. Le temps de quelques mails on s’était découvert une vraie connivence, elle se sentait très proche de moi, « étonnant, me disait-elle, vous êtes comme un clone de moi même, comme un envers de mon endroit, comme un miroir, vous lisant par moment je crois me lire… »  Elle m’avait dit : « il peut m’arriver de venir dans votre pays à l’occasion. Cela ne m’amuserait pas de vous rencontrer comme cela en prenant rendez-vous. Non ce ne serait pas drôle. Ce qu’il faudrait, voyez vous, ce serait laisser agir le destin. Ce serait que dans votre grande capitale, au hasard d’une déambulation, à une terrasse de café, dans un musée ou dans la queue d’un cinéma, vous me croisiez et vous me reconnaissiez. Vous me reconnaitriez car, comme un étendard, je porterais un vêtement sur lequel serait écrit : « je cherche Aldébaran ». Infiniment improbable, comme une lettre jetée à la mer dans sa bouteille mais ce serait beau n’est-ce pas ? » . Ainsi était-elle Milred, étrange. Et puis elle avait quitté la toile sans rien dire et moi aussi peu après.

***

Je me suis arrêté net, comme pétrifié. J’ai ouvert la bouche, mais que dire, aucun son n’est sorti…

Qu’elle est belle cette femme ! Son visage sous le casque de ses cheveux bruns est pâle, lisse, son regard descend vers son livre à la fois concentré et détendu, ses lèvres sont très rouges, elle n’est pas grande mais son corps est plein de fierté, vif, formes épanouies, un jean moulant, ce fameux tee-shirt qui laisse deviner une poitrine pleine…

D’une main elle tient son livre, une main longue et fine qui fait contraste avec le reste de son corps, l’autre main est posée sur le bord de la table, délicatement, nonchalamment, sa main, ses doigts qui pointent vers le sol…

Ses yeux suivent les lignes, elle lit en effet et pourtant par instants son regard s’envole à tout ce qui l’environne, les tables autour d’elle, la rue bruyante, les immeubles qui bordent la place et le ciel au-dessus et ce passant qui s’est arrêté en face d’elle et l’observe en silence. Son regard me traverse, des yeux noirs mais brillants, intenses de lumière, son regard est passé, retourné aux lignes de son livre mais il m’a déchiré de part en part, un sourire s’est amorcé sur ses lèvres et y reste encore tandis qu’elle a repris sa lecture…

Je m’approche d’elle, elle sent mon regard, elle lève les yeux vers moi, le sourire est toujours là. Serait-ce un encouragement ?

Je la fixe. Elle ne baisse pas les eux, c’est moi qui me détourne. Il faut parler. J’ose, timide… :

« Aldébaran ? c’est étrange ?… »

Elle se tait, elle est parfaitement immobile, avec son sourire toujours figé aux coins des lèvres qui est une invite à poursuivre…

« Aldébaran ? C’est une étoile ça ? Vous cherchez des étoiles ?

Silence. Puis d’une voix mélodieuse un peu haut perchée mais légèrement voilée, comme venue de loin……

« Des étoiles du ciel ? Non pas… Je ne crois pas… Une étoile sur terre plutôt… »

Les mots éclosent de sa bouche, ils flottent dans l’air entre de brefs espaces de silence, sa parole est un peu hésitante, elle parle un français parfais mais elle cherche un peu ses mots pour mieux assurer son expression à moins que ce ne soit pour jouir elle-même de ces sonorités qui lui sont peu familières, ou pour me faire jouir moi du voile d’exotisme dont son accent les pare. Á moins que ce ne soit tout simplement pour faire durer un moment exquis… L’étoile a-t-elle rencontrée l’étoile ?

Elle parle maintenant. En petites séquences courtes ponctuées de silences. Mais je me garde d’intervenir. Je me contente de boire ses paroles et de m’abîmer dans le profond de ses yeux. Je sens qu’elle est lancée. Qu’une phrase suivra celle qu’elle vient de laisser en suspens :

« Je cherche un homme vous savez, un homme de chair et de cœur… Je le cherche dans cette ville infinie… Parce que je sais que c’est là qu’il vit… Il ne vit pas dans les étoiles, juste il a un nom d’étoile… Je le connais et je ne le connais pas… Je l’ai connu et je l’ai perdu… Nous avons beaucoup communiqué sur internet pendant un moment… Et puis il y eu des turbulences… »

Elle s’est arrêtée un peu plus longtemps. Elle semble sortir de sa rêverie. Elle me dit :

« Je me demande bien pourquoi je vous raconte tout ça. Je vous ennuie sûrement »

Elle ne me laisse pas le temps de répondre. Elle tend la main et me montre une chaise vide à sa table :

« Mais ne restez donc pas ainsi… vous n’êtes pas bien… Asseyez-vous donc… »

Elle me suit des yeux pendant que je m’assieds. Nous sommes tout près l’un de l’autre maintenant, mon regard à la hauteur du sien, ma main dont je pourrais effleurer la sienne, mon visage qu’il suffirait que je penche en avant…

Elle a posé son livre. C’est « L’amant » de Marguerite Duras.

« Des turbulences oui… De fortes turbulences… J’ai changé de maison… J’ai changé d’ordinateur… J’ai changé de peau peut-être… J’ai perdu des morceaux de mon passé… J’ai perdu mes textes, mes mails, mes adresses… J’ai perdu Aldébaran… J’ai cru y rester dans ces secousses… »

Son regard s’est fait plus lointain. La lumière qui brillait dans ses yeux s’est éteinte. Son silence persiste et c’est moi qui ose, dans un souffle :

« Et puis ? »

« Oh, excusez-moi, j’étais partie… Vous ne voulez rien boire, dites… Moi je vais prendre un kir, j’aime bien prendre un kir quand je viens dans votre pays… »

Elle est revenue, aussi vite qu’elle était partie. Un sourire enjoué de nouveau, une vive présence…

« Un kir, d’accord, avec plaisir… »

Et j’ose :

« Ce plaisir de le partager avec vous »

Elle se tourne à demi et hèle le garçon. Je regarde ces grosses lettres rouges qui se détachent sur la blancheur du tee-shirt, sur sa poitrine et dans son dos… Aldébaran… Je cherche Aldébaran… Nous ne disons rien mais il y désormais comme de la connivence dans notre silence. Le garçon a retiré la tasse de café vide, il a posé devant nous les deux verres de kir, je lève le mien à la hauteur de mes yeux, de ses yeux.

« Tchin… »

« Tchin… »

Elle reprend, plus concentrée :

« Mais j’ai repensé à Aldébaran... Au cœur de ma détresse il est venu me voir… Ou je me suis promené avec lui… Je lui parlais dans le silence… Je lui disais : et toi, Aldé, tu en penses quoi ? … Car je m’étais mis à l’appeler Aldé… Ça lui va bien Aldé… Parfois il venait me voir… Le soir quand j’étais couchée sur mon lit, occupée à rêver…C’est une étoile aussi Aldé n’est-ce pas… Alors comme une étoile il descend d’entre les nuages… Il passe au-dessus des toits de Boston, il se glisse entre les maisons… Il est devant ma fenêtre, ça brille si fort, mes yeux s’y perdent, clignent, se ferment… Les rideaux se gonflent d’un souffle, la fenêtre s’ouvre… Il va entrer, il entre Aldébaran… Il est beau quand il prend forme… Il ne me dit rien alors… Il m’enserre de ses bras et il m’emporte… Il est la grâce… Il est la douceur… Il est la force… » 

Je la regarde filer au loin sur ses pensées. Je suis fasciné par la capacité formidable qu’a cette femme d’être presque dans le même instant si présente et tellement loin. Et déjà d’ailleurs elle revient :

« Ça ne m’a pas suffi, mes rêveries… Je l’ai recherché sur internet mais il a disparu lui aussi. Je suis venu à Paris pour le rencontrer vraiment… Plusieurs fois… Sans aucune piste… Si ce n’est ce nom… C’est étrange vous savez car j’avais imaginé la situation quand nous communiquions ensemble… Je lui avais dit, je viendrai à Paris, je porterai votre nom comme signe de reconnaissance… Je déambulerai, je m’arrêterai aux terrasses des cafés… Une aiguille dans une botte de foin… Je viendrai et je reviendrai… Et nous finirons par nous trouver… C’est une histoire de destin ça… J’y crois moi voyez-vous au destin… »

Elle reste silencieuse. Elle a les yeux fixés sur moi mais j’ai le sentiment de n’être qu’une enveloppe transparente, elle regarde bien au-delà de moi, vers son lointain Aldébaran.

Est-ce le moment que je parle ?

« Un Aldébaran, figurez-vous, moi, j’en connais un… »

M’a-t-elle entendu ? Elle continue :

« Je le reconnaîtrai de toute façon… Je ne peux pas le manquer s’il vient à passer… Puisque je l’ai vu bien des soirs et qu’il est même venu visiter ma couche… Il est grand vous savez très grand… Il a des cheveux blonds mais il n’est pas fade… Une peau lisse, douce, si douce, comme un grand enfant qu’il est encore… Ses mains lorsqu’elles se posent contre mes seins sont chaudes… Et ses doigts magiciens lorsqu’ils se glissent entre mes cuisses, jusqu’à cette fleur qui ne demande qu’à s’ouvrir… Moi qui suis petite vous voyez, alors quand il est avec moi, je suis toute enrobée de lui… Je fonds entre ses bras, je disparais je crois bien… »

Pour l’instant elle ne disparaît pas à mes yeux. Oh non ! Elle est là, vive, fantasque, amoureuse. Aldébaran, reviens !

« Je vous dis, je le connais Aldébaran. Je le connais bien même. C’est un ami, un grand ami à moi. Vous voudriez que je vous fasse le rencontrer ? »

Cette fois elle a entendu. Elle pose sa main sur la mienne, brièvement, comme pour sceller un pacte puis la retire :

« Vraiment ? Vous le connaissez? Cet Aldébaran là ? Oh, racontez-moi, racontez-moi vite. D’où, comment, où, oh menez-moi à lui, je vous en prie, je ne vous aurai pas rencontré en vain, je ne vous aurai pas parlé en vain… »

« Oui il écrivait sur le net autrefois… Il m’en avait parlé… Ça me revient il m’avait même parlé d’une femme avec qui il correspondait, il m’avait dit qu’il aimerait bien la rencontrer. Elle s’appelait Milred si je me souviens bien. Et maintenant, maintenant, figurez-vous… »

« Milred, vous avez dit Milred ? »

Elle s’évade un instant encore. C’est moi cette fois qui pose ma main sur la sienne. Mais vivement elle la retire.

« Il est bien comme je vous ai dit, n’est ce pas, grand, blond, plein d’enfance dans les yeux… »

« C’est à dire, pas tout à fait. De l’enfance dans les yeux oui, peut-être qu’il en a encore un peu. Mais sinon, il est plutôt petit, il est brun, il serait presque enrobé, je ne suis pas sûr qu’il n’ait pas quelques méchantes rides sur le front et aux coins des yeux, d’ailleurs je pense que finalement il me ressemble un peu… »

D’un coup son expression change. Elle n’a plus de sourire. Un masque de désolation plutôt. Est-elle belle encore ? Mais oui, tragiquement belle.

« Oh mon Dieu, ce n’est donc pas lui. J’aurais cru pourtant. Vous m’aviez donné tant d’espoir… ».

Je la regarde désarçonné, impuissant. Et je tente encore :

« Mais… Si, je vous assure, je pense que c’est lui. Je vous l’ai dit il m’avait parlé de vous… Vous vous appelez bien Milred n’est ce pas ? »

« Milred ? Peut-être que je me suis appelé comme ça... Mais ce n’est pas lui, ce n’est pas lui. Je l’ai vu vous comprenez, je l’ai vu, moi, il m’a tenu dans ses bras… Oh mon Dieu ce n’est pas lui. Ce n’est pas cette fois encore… »

Sa voix est pleine de désespoir et tranchante, n’admettant pas de réplique. Il me semble que mon cœur s’effondre au fond de moi-même, que je me réduis comme une peau de chagrin, que je ne vais laisser de moi que quelques haillons sur le chemin, je voudrais disparaître…

« Dans ce cas… » dis-je et je me lève lentement.

Elle me tend la main, elle s’est radoucie, elle tente d’amorcer un sourire à nouveau mais si triste. Elle voit que je mets ma main à ma poche pour payer, elle m’arrête :

« Laissez, laissez, je vous ai imposé mon bavardage, laissez moi vous offrir ce pot, ça vaut bien ça d’avoir subi mes délires… »

Je lui serre la main, avec un peu plus d’insistance qu’il ne conviendrait peut-être.

Elle me dit

« Merci de m’avoir écouté. C’était gentil à vous… Je vous trouve sympathique vous savez… Tenez, prenez ce livre. Je venais de le terminer. Prenez-le en souvenir de moi. Attendez un instant… »

Je l’ai lu déjà et il est sur les rayonnages de ma bibliothèque mais ce cadeau là ça ne se refuse pas.

Elle a sorti un stylo et écrit quelquechose sur la première page de couverture. Je prends le livre avec gratitude. Finalement non je ne suis pas haillons sur le bord du chemin. Je suis juste un passant mélancolique qui va s’éloigner.

Je me retourne. Elle me sourit tout de même d’un petit sourire désolé. Je lui souris moi aussi. Un sourire ça n’a jamais fait de mal à personne.

Je marche, ma sacoche dans une main, son livre dans l’autre, il me fait chaud au creux de la main. J’atteins la Seine au Pont Sully. L’après-midi achève de basculer dans le soir. Le chevet et les tours de Notre-Dame se découpent à contre-jour, les immeubles patriciens de l’île Saint Louis se parent de dernières couleurs rougeoyantes, des lumières s’allument aux fenêtres. La Seine roule un flot tranquille au long duquel je laisse glisser mes pensées. Je m’appuie au parapet. Je pose le livre, l’ouvre à la page de garde :

« Je cherche Aldébaran » écrit en gros caractères.

Et en dessous en une écriture plus fine, plus modeste :

« Je vous aime bien, vous savez; si vous voulez, téléphonez-moi… »

C’est signé Milred et c’est suivi d’un numéro de portable.

***

Je ne vous le donne pas, vous pensez bien, des fois qu’il y aurait parmi vous un Aldébaran plus conforme. Non je le garde pour moi. Finalement peut-être que tout commence…

Février 2006

 

J'aime beaucoup l'histoire de ce texte. Il y a plus d’un an j’avais commencé une correspondance avec une lectrice irlandaise. Elle s’était il me semble entiché de mon site et disait y trouver des échos assez fantastique à ses propes ressentis. A un moment de la correspondance elle m’avait dit avoir une « fantasy », : je me promènerai dans Paris au hasard, je porterais un tee-shirt avec écrit dessus « je cherche Valclair » et nous nous retrouverions. Je lui avais dit que c’était une idée délicieuse et un sujet de nouvelles et qu’il m’amuserait que nous en écrivions une chacun sur ce thème. Elle n’avait pas donné suite et s’était d’ailleurs éloignée du net avant de changer de vie de façon assez radicale. Mais moi j’ai gardé l’idée et j’ai fini plus tard par l’écrire. Forcément elle lui est dédiée. J’ai eu l’occasion de lire cette nouvelle lors d’un week-end à Hurtebise. Je me suis énormément amusé à le faire, il y a beaucoup de dialogues, elle se prête à une lecture vivante et assez théâtrale et je dois dire que j’ai senti que ça passait, j’ai fait sourire et rire et ça c’était un vrai bonheur.

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