LES ÉCHOS DE VALCLAIR

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MOIS de FEVRIER 2004 (1° quinzaine)

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03/02/04 : Fan de diarisme :

C'est curieux tout de même il y a un mois je me sentais en rupture de toute envie d'écrire, j'avais l'impression d'une saturation de mots, je voulais prendre de la distance à l'égard du diarisme. Aujourd'hui c'est tout le contraire. J'ai l'impression d'une réactivation de mes envies d'implication dans cette nébuleuse, j'ai envie de lire les autres, d'échanger, de m'impliquer un tant soit peu.

Á quoi cela tient-il ? Peut-être justement à l'impression que finalement ce ne sont pas tout à fait que des mots, que derrière les mots il y a des personnes qui se mettent peu à peu à exister pour moi. Cela se fait par petites touches. C'est une sorte de puzzle dont les morceaux se mettent en place de ci de là. Une impression nouvelle à propos de quelqu'un ici ou là, la citation de l'un par un autre, un échange de propos en connivence sur un forum, un mail reçu témoignant d'un intérêt ou d'une attention et des liens peu à peu se tissent. Il ne s'agit pas d'une communauté, plutôt d'un réseau relationnel aux attaches légères, diversifiées selon les personnes, qui fait que l'on se met à être concerné par elles, sensibles à ce qui leur arrive même si on ne les connaît pas au sens classique du terme. On se prend de sympathie au sens propre, c'est-à-dire qu'on se sent heureux pour eux lorsque ça va bien, que la vie sourit, qu'une relation enrichissante se noue, de quelque sorte qu'elle soit, attristé au contraire lorsque nos diaristes amis s'absentent trop longtemps ou semblent faire face à des coups durs.

Une mention de l'un chez l'autre fait tilt. Je lisais Joya l'autre jour, elle allait chercher une voyageuse à l'aéroport, d'abord pour moi ce n'était personne cette Zouzou d'outre Atlantique, et puis j'ai réalisé au bout d'un moment que c'était Azulah faisant étape quelques jours à Paris dans son voyage vers l'Afrique. Tout de suite c'était autre chose et du même coup, à la fois Joya (que je n'avais pratiquement jamais lue jusque là) et Azulah me devenaient un petit peu plus proches.

Moi qui au départ excluait totalement l'idée de rencontrer des diaristes car ça me paraissait profondément contradictoire avec ma volonté d'anonymat, avec ma volonté de continuer mon écriture exactement comme avant, avant tout pour moi-même, sans me laisser contaminer par les regards que les autres peuvent porter sur mes mots, et bien désormais je ne suis plus aussi catégorique là-dessus. Rencontrer des diaristes me parait une évolution possible, toute naturelle, de certaines relations qui se nouent.

Ce retour de flamme vers le diarisme actif tient aussi sans doute à ce qui s'est passé avec la CEV. Je croyais n'avoir qu'un intérêt très distant pour ce regroupement, je commençais juste à participer un peu et du bout des lèvres à certains débats sur le forum lorsque la CEV a brutalement disparue, emportée par ses querelles internes. Et je me suis rendu compte alors qu'en fait je commençais à m'attacher à une expression de moi ailleurs que dans les pages de mon journal et à des dialogues avec les autres. Du coup je me sens l'envie que d'autres espaces de discussions et d'échanges se créent et s'affirment et je me sens prêt à y contribuer. C'est ce que je fais avec Obsolettres un tout nouveau regroupement littéraire qui peut-être deviendra grand.

Je ne sais pas trop le temps que je peux consacrer à tout ça, c'est là que le bât blesse quand même, j'ai du mal à tout concilier d'autant que je suis un lent, que je n'écris pas comme je parle, que j'ai presque toujours besoin d'un temps de latence et de tourner sept fois mes mots dans ma tête avant de les coucher sur le papier ou l'écran.

Enfin, je suis plutôt " pêchu " ces jours-ci, ça fait un moment que ça ne m'était pas arrivé et ça fait du bien.

Il faut dire que d'autres choses y concourent. C'est presque le printemps ici, un temps anormalement doux, seize degré à Paris cet après-midi, du soleil, les oiseaux même dans ma cour qui se mettent à siffloter. Dimanche nous avons été faire une marche un peu sportive dans les rochers de Fontainebleau. En rentrant j'avais la bonne fatigue, celle des muscles dérouillés et toutes les petites misères de genou et de cheville qui m'agaçaient et me déprimaient ces derniers temps se sont évanouies. Le voyage en Jordanie que nous envisagions de faire, Constance et moi, est désormais confirmé, d'ici une quinzaine nous crapahuterons dans les ruines de Pétra et dans les sables du Wadi Rum, nous commençons à nous préparer activement et ce projet commun nous remet en phase l'un et l'autre.

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07/02/04 : Escalopes panées:

L'autre soir comme je cherchais une idée d'un plat à faire et que je parcourais un livre de cuisine je suis tombé sur la Wiener Schnitzel.

Et ça m'est revenu tout à coup.
L'escalope panée de Maman…

Elle nous faisait ça assez souvent, non pas en repas de fête mais pour des repas de tous les jours, nous aimions tous beaucoup ça (tous ? Un petit tous… la petite famille étriquée, le papa, la maman, le fifils et la fifille). Et ce plat m'était complètement, mais alors complètement, sorti de la tête, je n'en ai pas mangé, n'y ai plus pensé depuis combien de temps, vingt ans peut-être…

Maman cuisinait très bien. Et elle aimait beaucoup ça. Il y a une partie de ses recettes que je fais à l'occasion, que j'ai recopiée à partir de ses carnets une fois ou l'autre ou qu'elle m'avait dictée de vive voix à l'occasion. Pas celle-ci. L'escalope panée ne faisait pas partie de ce qui était écrit, c'était du tout simple, du sû par cœur et cela faisait bien longtemps qu'elle n'en avait pas refait, bien avant le temps où il m'est arrivé à moi de me préoccuper de cuisine.

Quand, adulte, j'allais à l'occasion manger chez les parents jamais l'escalope ne m'a été servie, peut-être parce que tant qu'elle cuisinait encore ce n'était pas assez festif pour mes visites devenues rares. Ensuite quand elle a commencé à décliner et qu'elle faisait moins la cuisine ce plat n'a pas fait partie de ceux que Papa a repris à son compte.

J'ai eu envie d'en cuisiner dès le soir même, une envie presque compulsive. Je me suis précipité dès le livre refermé pour aller acheter tous les ingrédients, j'en salivais déjà...

L'escalope choisie fine et régulière, les passages successifs de la viande dans la farine puis dans l'œuf battu légèrement allongé de lait puis dans la chapelure, enfin la cuisson rapide dans le beurre brûlant qui grésille : j'ai retrouvé toutes les sensations perdues…

Je me souviens, c'était un plat qu'on aimait bien aussi parce qu'il arrivait que Maman nous laisse faire, à moi ou à ma sœur un peu plus tard, sous son œil attentif et chaleureux, la manipulation consistant à passer la viande dans les bains successifs. Et revient donc l'image d'un temps d'enfance éclairé d'amour et de convivialité, l'image d'une mère présente et chaleureuse malgré tout, par delà ce qui m'en reste surtout, une image hélas bien moins positive, celle d'une femme tendue, nerveuse, tantôt dépressive, tantôt agressive particulièrement à l'égard de mon pauvre paternel, souvent soumis à rude épreuve, une femme qui était dans la récrimination permanente et cela depuis fort longtemps, bien avant que la maladie ne vienne encore aggraver ses difficultés.

C'est à travers sa cuisine que Maman surtout a su nous manifester son amour, oh Mère nourricière… Est-ce de là que vient ce goût que j'ai toujours eu de cuisiner, cette importance que j'accorde aux plaisirs de bouche ? Sans doute.

Et l'escalope a été dans mon assiette, avec son quartier de citron sur sa croûte dorée, j'ai pressé le citron, j'ai goûté, oui, c'était bien cela, tout est revenu avec le goût sur ma langue, tout, bien au-delà de la saveur…

Constance et les garçons m'ont dit que c'était bon mais ils ne peuvent savoir à quel point…
C'est ma petite madeleine à moi…
Et je sais déjà ce que je cuisinerai la prochaine fois que Papa viendra dîner à la maison.

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10/02/04 : Escapade :

Encore une fois je me suis enfui du bureau cet après-midi. J'avais travaillé avec efficacité le matin et bien avancé tout ce que j'avais à faire, il faisait un temps superbe, alors après un sandwich vite avalé, je me suis tiré…

J'adore ces moments. C'est une liberté soudaine bien plus jouissive que l'après-midi non travaillée programmée, inscrite dans un emploi du temps, c'est le plaisir d'une réaction à chaud, sur un coup de tête, le plaisir de suivre l'envie du moment. Ça c'est au moins un des avantages précieux de ma position, je gère mon temps comme je le veux, je n'ai pas à rendre de compte sur l'organisation de mon temps, mes chefs sont loin, là-bas dans les bureaux…

Mais l'absurdité est que je ne peux m'empêcher d'en ressentir une petite pointe de culpabilité. Me promener alors que je devrais travailler me met vaguement mal à l'aise. Il y a des gens qui triment plus que moi, qui sont moins payés, qui ne peuvent pas s'autoriser ce genre de liberté. Est-ce que quelquepart la société ne me paie pas à rien faire ? Je ne crois pas manquer de sérieux dans mon travail pourtant, je fais ce que j'ai à faire et d'une façon généralement appréciée, je pourrais certes m'avancer dans mon travail et m'éviter des moments ultérieurs de tension mais cela après tout ne regarde que moi, je ne lèse personne par mon départ anticipé, bien sûr je pourrais toujours en faire plus, améliorer ce qui existe dans mon service, prendre d'autres initiatives. Le surmoi social, les valeurs de production, de travail, d'efficacité que génèrent notre société sont bien fortes dans ma tête pour que je me sente ainsi perturbé dans ma petite et bien innocente escapade...

Mais au-delà de ces vagues et confuses raisons morales, je sens bien qu'il y a autre chose aussi. Si je peux libérer si facilement du temps c'est sans doute que ma fonction professionnelle n'a rien de bien décisif, ce n'est pas mon beau-frère chef d'entreprise qui pourrait se permettre ce genre de fantaisie, lui qui est toujours entre deux rendez-vous et qui même en vacances passe la moitié de son temps accroché à son téléphone portable, pas plus d'ailleurs que certains (assez) hauts fonctionnaires de ma connaissance, pas plus sans doute, et là je touche au fond de la question, que n'aurait pu le faire mon père du temps où il travaillait. Bien sûr c'est absurde. J'affirme assez par ailleurs la nécessité du partage du travail, la stupidité de cette société où cohabitent les frénétiques du travail, les surbookés permanents et les laissés pour compte, les chômeurs au long court évacués de la vie sociale. Mais au fond de moi ce ne doit pas être si simple. Quoique j'en dise, malgré toutes mes rationalisations et malgré mon impression d'avoir évacué ce vieux problème depuis longtemps, il doit me rester de vieux dépits, un sentiment de relatif échec social et intellectuel, je n'ai pas fait une brillante carrière, je n'ai pas accompli tout ce qu'on avait mis d'espérances en moi, je n'ai pas joué, et de loin, dans la même catégorie que le Père, c'est une clé, ne pas égaler le Père, une clé tellement banale mais tellement forte, que l'on en a jamais tout à fait fini avec elle…

Ce sentiment pèse aussi parfois lorsque j'écris. Ce n'est pas vraiment sérieux mes petits gribouillages narcissiques, ça n'a pas de sens puisque ça n'a pas le but d'être publié, de rapporter de l'argent ou de la reconnaissance sociale, c'est une activité d'adolescent attardé, ce n'est pas vraiment convenable, pas pleinement licite de la part d'un adulte responsable, au cœur de sa vie active et professionnelle qui devrait avoir d'autres choses à faire de son temps. Bien sûr là encore ce n'est pas ce que je pense mais c'est un sentiment qui me frôle, qui peut-être pèse plus que je ne veux bien me l'avouer.

Enfin, il faisait beau... Je n'ai pas trop pensé à tout ça en marchant le long de la Seine. C'est maintenant que ça me vient en écrivant. J'ai joui de ma promenade, j'ai joui du soleil mais oui, tout de même avec une indéfinissable gêne à être ainsi tout occupé de ma douce oisiveté…

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13/02/04 : Fuites ?

Trouver l'équilibre.
Ou peut-être plutôt trouver le centre ou l'axe, la direction, le chemin à suivre…

Je n'arrête pas de papillonner et de me questionner sur mon papillonnage, c'est épuisant. Ça tourne toujours plus ou moins autour de ces trois vies dont j'ai parlé plus haut. Je bascule de l'une à l'autre, valorisant tantôt l'une, tantôt l'autre, tantôt la troisième, mais sans cohérence, sans harmonie. Ce ne sont pas des complémentarités qui s'épaulent et s'enrichissent les unes des autres, ce sont les facettes mal reliées d'un puzzle… Où suis-je, moi, vraiment, dans tout cela ?

Ainsi ces deux derniers jours je me suis senti bien à mon travail. J'ai eu beaucoup à faire, sans avoir beaucoup le temps de penser, j'ai été pris par l'action. J'ai travaillé principalement à ce qui est la finalité réelle de mon travail, au bénéfice des personnes qui viennent nous voir et pas seulement à faire tourner la machine. Ce que j'ai fait m'a donc paru avoir du sens, je suis sorti du bureau avec le sentiment d'avoir fait œuvre utile. C'est bien agréable.

Et du coup ces journées où pourtant je n'ai pas bénéficié de ces temps de latence, de respiration, de prise de distance et d'analyse dont je dis avoir tant besoin, m'ont paru bien plus faciles, simples et plaisantes à vivre que celles qui les ont précédées. Ce temps corseté, contraint, sans une minute à moi a été plus facile que celui de la liberté imprévue et de l'escapade. On comprend bien pourquoi certains choisissent la suractivité, le surinvestissement.

Les jours précédents au contraire je m'étais gorgé de cinémas, de lectures, d'explorations internautiques et diaristiques, de questionnements. Trop sans doute. Le zapping est délétère. Deux films pendant le week-end, un troisième en début de semaine, deux autres à la télévision, des heures et des heures sur internet, des explorations tous azimut et sans terme, trop, trop, à la fin cela laisse un goût amer d'insatisfaction, cela non plus ce n'est pas liberté, comme s'il me fallait à tout prix remplir mon temps libre, l'encombrer, pour masquer du vide, où suis-je, moi, dans tout ça…

Tout cela est fuite aussi, comme le pourrait être un surinvestissement dans le travail. Fuite de quoi ? Fuite de moi-même, de moi-même que je ne trouve pas.

Ou fuite peut-être tout simplement de ce qui est là, à portée de main, de ce vers quoi il faudrait que je me tourne un peu plus, le vécu simple, les présences évidentes, Constance, les garçons, les amitiés existantes, les petits bonheurs à faire fructifier, l'instant en lui-même, pour lui-même…

J'ai envie de me rapprocher de Constance, il me semble que tout n'est pas épuisé de ce côté-là, il faut peut-être y mettre un tout petit peu de volonté, en prendre le temps, oser la parole et le geste, ne pas toujours justement me réfugier dans l'enfermement de mes pensées, de mes écritures, de mes promenades internautiques.

Nous préparons les bagages, la perspective de ce voyage nous fait du bien.
Partir... Nous retrouver… Peut-être… Cela dépend de moi, aussi...

Ces lignes écrites dans l'insomnie de la nuit ont été longues à faire, laborieuses, pénibles, c'est qu'il ne s'agit pas seulement de trouver des mots, il s'agit de trouver, par les mots, l'idée en deçà des mots, que dis-je l'idée, il s'agit ni plus ni moins de me trouver moi, exercice récurrent, évidemment voué à l'échec. Se trouve-t-on par les mots ?

En tout cas mes mots de ce soir n'ont pas été en eux-mêmes l'occasion d'un plaisir, peut-être aurais-je dû prendre un livre, un livre qui m'emporte loin et peut-être alors me serais-je rendormi, mais ce n'est pas ainsi que ça s'est passé, mon envie, mon besoin d'écrire ont été plus forts et voilà…

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14/02/04 : Derniers préparatifs :

Le départ approche.

C'est toujours un peu stressant. On s'y prépare longtemps à l'avance, un peu trop peut-être puisque quoi qu'on fasse, on n'a jamais l'impression que l'on arrivera à faire tout ce qu'on voulait avant le départ, on se sent toujours bousculé au dernier moment.

Il y a des tas de choses qu'on a laissé traîner, qui n'ont rien à voir avec le voyage mais on se dit, bon si on ne le fait pas maintenant quand est-ce qu'on les fera et ce sera vraiment le stress au retour.

Il y a les bagages à terminer, et les hésitations interminables sur ce qu'on prend ou pas. Constance a toujours tendance à vouloir en prendre un peu trop, moi c'est l'inverse. On pensait prendre ce sac, finalement il ne va pas bien, on en sort un autre, est-ce qu'on prend cette cape de pluie, est-ce qu'on prend ce gros pull, il parait qu'il peut faire froid… Et puis on vérifie, et plutôt deux fois qu'une: est-ce qu'on a bien pensé à prendre ceci ou cela et est-ce qu'on l'a vraiment mis dans le sac? C'est à ça aussi qu'on voit qu'on vieillit, avant j'étais vraiment du genre rapide et pas angoissé pour les bagages ...

Il y a les recommandations aux garçons, Bilbo part au ski, avec un cousin, on l'aide à préparer son sac, Taupin lui reste à Paris toutes les vacances, il bosse, les concours approchent…

Il y a l'excitation de l'avion qu'on va prendre et la légère angoisse qui va avec. Quand je pars en voiture, je n'imagine pas que je peux ne pas arriver, quand je prends l'avion, si, je sais que c'est une anxiété irrationnelle mais je ne peux m'en départir tout à fait. Enfin irrationnelle ? Pas tant que ça, ce qui est irrationnel c'est de l'avoir plus que pour n'importe quel acte de la vie, on peut se faire renverser en sortant de chez soi, tout peut s'arrêter à n'importe quel moment…

Il y a les bouquins à choisir pour le voyage. Outre les guides, j'embarque " Disgrâce " de Coetzee et les " Variations sauvages " d'Hélène Grimaud, je sens que cette autobio va me plaire, la personnalité de cette fille me fascine.

Il y a le petit tour d'horizon rapide que je veux faire chez les diaristes avant de m'en sevrer pour quelque temps. Tiens ça va faire du bien, ça aussi, mettre tout ça à distance, lire dans les livres et non sur l'écran, lire dans les ciels surtout, dans les paysages, dans le mouvement de ma marche…

Et il y a mon site que je veux ouvrir pour faire un petit coucou aux lecteurs avant un bon moment de silence…

Voilà c'est fait. Salut à tous, je reviens dans quinze jours…

Allez, je m'en retourne à mes derniers préparatifs…

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